Des ateliers pour sensibiliser au tri des déchets

450 ans : c’est le temps nécessaire à un sac plastique jeté dans la nature pour se décomposer. Un mégot de cigarette met quant à lui plus d’un an et il faut compter 4000 ans pour une bouteille en verre !
C’est afin de prendre conscience de ces indicateurs et de trouver des alternatives aux déchets que nous produisons quotidiennement que des ateliers de sensibilisation sont organisés, tout au long de l’année 2021, au sein des établissements Unapei 30.
L’objectif ? Informer et sensibiliser les personnes accompagnées par l’association et les professionnels aux risques sanitaires et environnementaux liés à la production de déchets tels que le plastique.

C’est ainsi que lundi 15 mars, 25 personnes accompagnées par le CEMA Guillaumet et quatre professionnels (répartis en trois groupes) ont participé aux ateliers de sensibilisation animés par la chargée de mission RSO de l’Unapei 30.
La première partie de l’animation est ludique : quatre collecteurs de déchets sont présentés, chaque participant reçoit des cartes représentant différents détritus qu’il doit positionner dans le bac de collecte correspondant. Cette partie semble être un jeu d’enfant pour les participants, le tri sélectif étant déjà en place au sein de l’établissement depuis quelques temps. Certains ont même évité le piège des épluchures d’agrumes qui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne vont pas dans le bac dédié au compost mais dans celui des ordures ménagères.

Procéder au tri sélectif est un acte nécessaire favorisant la revalorisation des déchets mais il est important de prendre conscience que nous en produisons bien plus que ce que les centres de tri peuvent gérer et que même lorsque certains composants (le plastique par exemple) sont triés, ils ne disparaissent pas et ne sont pas moins néfastes pour l’environnement et la santé de chacun.
La deuxième partie de l’atelier s’articule alors autour d’une sensibilisation à la quantité de choses que nous jetons et aux alternatives permettant de se diriger vers le “Zéro déchet”. Au cours de ces échanges, chacun identifie des déchets qui pourraient être évités et les objets durables pouvant les remplacer.
Au CEMA Guillaumet, les gourdes ont déjà pris la place des bouteilles en plastique. Les participants évoquent maintenant des alternatives pour ce qui concerne l’alimentation (utilisation de boîtes de conservation en verre plutôt qu’en plastique, couverts réutilisables) et l’hygiène (shampoing solide, lingette démaquillante en tissu, dentifrice fait-maison).

Le passage au 100% Zéro déchet dans le quotidien de tous ne sera pas immédiat et, s’il est souhaité par les personnes, s’organisera petit à petit, mais il est intéressant pour chacun de pouvoir identifier les actions à effectuer et de prendre conscience que c’est la somme des petites habitudes à modifier qui peut avoir un impact considérable sur l’environnement.