Établissement et Service d'Accompagnement par le Travail
Zac de Tésan 107, impasse Eric Jaulmes 30126 Saint Laurent des Arbres - Accéder au plan
04 66 89 92 46
esat.veronique@unapei30.fr
Directeur adjoint : Cyril RIVIERES
Adjointe de direction : Marie-Odile GOUTELLE
L'ESAT Véronique fait partie du dispositif Travail accompagné de l'Unapei 30.

L’ESAT Véronique est agréé pour recevoir des adultes âgés de 20 à 60 ans reconnus handicapés et orientés par la CDAPH.
Les personnes accueillies présentent pour la plupart une déficience intellectuelle légère ou moyenne avec ou sans troubles associés. L’ESAT Véronique s’ouvre progressivement aux personnes présentant un handicap psychique.
L’ESAT Véronique est autorisé, par arrêté préfectoral, à accueillir 74 places occupées en "équivalent temps plein" (ETP).
- Faire d’une différence une compétence professionnelle
- Favoriser l’accès au monde du travail
- Adapter un dispositif d’accompagnement pour réaliser un projet de vie citoyen
-
L’ESAT Véronique se compose à ce jour de 8 grands domaines d’activités communément appelés ateliers :
- Conditionnement/Logistique
- Espaces Verts
- Cafétéria
- Boulangerie
- Entretien des locaux et nettoyage industriel
- Hôtellerie
- Séminaires d’entreprises
- Auditorium
Histoire de l'établissement
Créé en 1978 par l’ABPEI, le C.A.T. Véronique (Centre d’Aide par le Travail) renommé, sous l’impulsion législative en 2005, ESAT Véronique offre aux personnes accueillies une activité professionnelle en milieu ordinaire de travail, la possibilité d’exercer des activités de travail, à portée éducative et productive, dans une perspective d’insertion professionnelle adaptée à chaque personne.
Des actions qui font la différence
Depuis Septembre 2018, quatre travailleurs de l’ESAT Véronique participent à une nouvelle approche pédagogique avec l’organisme HANDIWORK.
L’objectif de ce partenariat est d’accompagner des travailleurs dans l’acquisition de nouvelles compétences tout en leur proposant une inclusion vers le milieu ordinaire. Ils sont ainsi accueillis une demi-journée par semaine au sein de l’Intermarché de Bagnols-sur-Cèze.
Télécharger la fiche au format .pdf
Identification d’un besoin
Quel est le constat qui a engendré ce projet ?
Ce projet émerge de deux constats convergents : d’une part, un désir de certains travailleurs de l’ESAT d’ouverture vers le milieu ordinaire (sans toutefois souhaiter une mise à disposition), et d’autre part des opportunités d’emploi importantes qu’offre la grande distribution.
Qui était à l’initiative du projet ?
C’est l’organisme HANDIWORK qui a pris contact avec l’ESAT pour présenter son projet d’accompagnement. L’obtention de financements par UNIFAF pour sa mise en oeuvre a permis le lancement du projet.
Réalisation de l’action
Comment le projet a-t-il été développé ?
Ce projet est développé dans un multi-partenariat. Avant la mise en oeuvre du projet, Intermarché était déjà un fournisseur et un client de l’ESAT qui y effectue l’entretien des espaces verts. Ce lien existant, Intermarché a souhaité effectuer le projet avec des travailleurs de l’ESAT Véronique. L’organisme HANDIWORK a permis son impulsion par son projet innovant et la création du multi-partenariat entre les trois structures.
Combien de personnes accueillies sont concernées par cette action ? Cette action concerne 6 travailleurs, 4 titulaires et 2 suppléants. Il s’agit de quatre travailleurs de l’atelier espaces verts et deux travailleurs de l’atelier cuisine.
Bilan de l’action
Quel bilan tirez-vous de cette action, 4 mois après sa mise en oeuvre ?
Cette action a permis aux travailleurs concernés d’acquérir une expérience professionnelle dans un nouveau domaine d’emploi potentiel. Elle leur donne ainsi la possibilité d’appréhender le milieu ordinaire et ses attentes. Durant la formation, les travailleurs acquièrent de nouveaux savoir-faire propres à la grande distribution comme la mise en rayon et/ou le facing. C’est également un moyen pour eux de développer des habiletés sociales, grâce à la relation client et à la nécessité de s’adapter à un nouvel environnement de travail. Cette formation a permis à certains travailleurs de gagner en confiance en eux.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait développer cette action ailleurs ? Ce type de formation s’adresse aux personnes désireuses de connaitre le milieu ordinaire de travail et de la grande distribution.
Pour toute question sur ce projet, vous pouvez contacter Laurence BARTHELEMY, Adjointe de direction
Depuis septembre 2017, l’entreprise Owens Corning spécialisée dans la fabrication de fibre de verre et implantée à l’Ardoise, accueille chaque semaine deux travailleurs de l’ESAT Véronique pour approvisionner des distributeurs automatiques d’E.P.I.
Michel FOURNIER, Directeur Adjoint de l’ESAT, nous explique la mise en place de ce partenariat et les perspectives de ce nouveau dispositif d’intégration professionnelle.
Télécharger la fiche au format .pdf
Identification d’un besoin
Quel est le constat qui a engendré ce projet ?
La société Owens Corning est spécialisée dans la fabrication de fibre de verre. Les règles de sécurité imposent au personnel technique de porter des Equipements de Protection Individuels (E.P.I) qui doivent être changés régulièrement. Ce matériel est disponible en libre service grâce à des distributeurs automatiques placés au sein de l’entreprise. Ils doivent être alimentés régulièrement mais jusqu’à présent le remplissage, réalisé par un salarié de l’entreprise, était aléatoire et les distributeurs automatiques souvent en rupture de stock.
Qui était à l’initiative du projet ?
Face au problème d’approvisionnement des distributeurs automatiques, la société Owens Corning a interpellé son fournisseur d’E.P.I pour trouver une solution. Ce dernier l’a orienté vers l’ESAT Véronique pour faire appel à des travailleurs handicapés et permettre ainsi leur inclusion dans le travail en milieu industriel.
Réalisation de l’action
Comment le projet a-t-il été développé ?
Le salarié de l’entreprise qui avait en charge cette tâche a formé deux travailleurs de l’ESAT en présence d’un moniteur d’atelier. Il leur a montré le magasin de stockage des E.P.I (gants, lunettes, manchettes de protection), comment approvisionner les distributeurs automatiques et valider informatiquement les mises à jour. Au bout de deux semaines, les travailleurs ont réalisé le travail de manière autonome.
Combien de personnes accueillies sont concernées par cette action ?
Cette action concerne 2 travailleurs qui interviennent 2 matinées de 2h30 par semaine sur 3 distributeurs automatiques. Le binôme fonctionne bien et se sent soutenu et intégré par le personnel de l’entreprise, qui peut intervenir en cas de difficulté. L’action peut être amenée à se développer puisqu’une succursale basée à Pujaut souhaiterait la même intervention dans ses locaux.
Bilan de l’action
Quel bilan tirez-vous de cette action, 3 mois après sa mise en oeuvre ?
Cette action a permis aux travailleurs concernés de développer de nouvelles compétences dans le domaine de l’automatisme et de faire appel à des compétences informatiques numériques d’avenir. Leur intervention permet au salarié affecté par le passé à cette tâche de reprendre ses fonctions techniques. L’efficacité des travailleurs dans le cadre de ce travail est reconnue aujourd’hui.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait développer cette action ailleurs ?
Ce type d’activité s’adresse à des personnes motivées pour travailler en autonomie et dans une entreprise au contexte industriel très technique, régi par des procédures précises. Il requiert des bases en lecture et comptage.
Pour toute question sur ce projet, vous pouvez contacter Laurence BARTHELEMY, Adjointe de direction
Depuis le 3 mars 2017, la maison d’hôtes de Paniscoule à ouvert ses portes aux professionnels du CEA Marcoule en missions.
L’ESAT Véronique a été choisi pour assurer son exploitation et sa gestion au quotidien. Un partenariat qui ouvre de nouvelles perspectives pour les Travailleurs Handicapés de l’ESAT...
Télécharger la fiche au format .pdf
Identification d’un besoin
Quel est le constat qui a engendré ce projet ?
L’expertise développée depuis de nombreuses années autour de l’activité "ménage entretien des locaux", a amené l’ESAT à être connu et reconnu comme un prestataire avec un savoir-faire confirmé dans ce domaine. La création d’un nouveau pôle métier dans le secteur de l’hôtellerie était donc la « suite logique » : une belle opportunité pour les travailleurs handicapés de développer leurs compétences professionnelles dans un cadre prestigieux.
Qui était à l’initiative du projet ?
La maison d’hôtes de Paniscoule est une propriété du CEA Marcoule qui a été entièrement restaurée et aménagée en 2016, pour pouvoir y accueillir des professionnels en missions. Le CEA recherchait donc un prestataire pour gérer cette maison d’hôtes, composée de 14 chambres et d’espaces communs intérieurs et extérieurs. Notre relation de partenariat, développée depuis plusieurs années à travers diverses activités sur le site de Marcoule, a conduit le CEA a consulter l’ESAT Véronique au travers d’un appel d’offre.
Réalisation de l’action
Comment le projet a-t-il été développé ?
Le CEA Marcoule a formulé ses besoins au travers d’un cahier des charges. Une fois le partenariat officialisé, de nombreuses réunions de travail ont permis de conceptualiser toutes les procédures nécessaires.
Combien de personnes accueillies sont concernées par cette action ?
Une équipe de 7 travailleurs handicapés, accompagnés par un moniteur d’atelier, travaillent dans ce nouvel environnement. Ils y effectuent des missions variées : nettoyage et réapprovisionnement des chambres, tri du linge, nettoyage des parties communes, de la cuisine et des extérieurs, ouverture et fermeture des volets en début et fin de semaine… La charge de travail est variable puisqu’elle dépend des réservations : parfois l’établissement accueille une personne pour une nuit, d’autres fois il s’agit d’un groupe qui occupe la totalité des chambres pour plusieurs jours.
Bilan de l’action
Quel bilan tirez-vous de cette action, 3 mois après sa mise en oeuvre ?
Nous constatons de la part des TH comme des professionnels, beaucoup d’enthousiasme et de fierté de travailler dans cet environnement de qualité. Cette nouvelle activité permet aux TH de confirmer leur savoir-faire au travers d’un métier attractif, innovant et valorisant.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait développer cette action ailleurs ? Une prestation hôtelière nécessite une formation spécifique pour pouvoir réaliser les différentes tâches à accomplir. Les TH ont donc suivi une formation de 2 jours à l’école hôtelière d’Avignon, qui leur a permis de démarrer cette nouvelle activité de manière sereine... et avec fierté !
Pour toute question sur ce projet, vous pouvez contacter Nathalie ANTON, animatrice médico-sociale professionnelle.
Depuis novembre 2016, la cuisine du Foyer le Tavernol poursuit son action de passerelle de l’atelier restauration de l’ESAT Véronique.
Après plusieurs mois de fonctionnement, l’équipe de travailleurs handicapés cherche à améliorer l’aspect visuel et gustatif des plats présentés aux personnels en formation. Un bon moyen de développer leurs compétences en matière de dressage de plats, tout en proposant des assiettes plus alléchantes et créatives, comme nous l’explique Michel FOURNIER, Directeur Adjoint de l’ESAT Véronique.
Télécharger la fiche au format .pdf
Identification d’un besoin
Quel est le constat qui a engendré ce projet ?
Dans le cadre de sa synthèse annuelle à l’ESAT Véronique, une travailleuse handicapée de l’activité restauration du Tavernol a émis le souhait d’acquérir des compétences sur le dressage d’assiette et l’apprentissage de recettes en lien avec un besoin de créativité.
Qui était à l’initiative du projet ?
A son démarrage, l’équipe restauration devait confectionner les repas quotidiens des résidents du Foyer et les conditionner sous forme de barquettes, servies par la maitresse de maison. La gestion et la qualité des repas étant appréciées, le Foyer a demandé à l’équipe sur place de réaliser ponctuellement une restauration pour du personnel en formation sous forme de buffet en self-service. Cette opportunité était intéressante pour l’apprentissage de la présentation à l’assiette permettant de répondre au besoin de créativité des travailleurs handicapés.
Réalisation de l’action
Comment le projet a-t-il été développé ?
La monitrice d’atelier, ayant une compétence métier en restauration traditionnelle, a d’abord réalisé des démonstrations de dressage de plats qui ont révélé l’attrait des travailleurs handicapés pour la décoration culinaire. Un travail sur la réalisation des sauces et assaisonnements à partir de diverses épices a également pu être initié.
Combien de personnes accueillies sont concernées par cette action ?
Actuellement, ce sont 2 travailleurs handicapés qui, motivés par l’aspect créativité culinaire, ont pu participer à ces nouvelles tâches. Savoir agrémenter, décorer et assaisonner des assiettes de qualité nécessitera un travail sur le long terme. La cuisine du Foyer le Tavernol cultive la créativité à travers une présentation à l’assiette
Bilan de l’action
Quel bilan tirez-vous de cette action, 4 mois après sa mise en œuvre ?
Cette action permet de valoriser les personnes handicapées par les retours positifs des professionnels en formation au moment des repas. La satisfaction d’avoir imaginé et créé une présentation de plat qui a été appréciée est un vecteur de motivation supplémentaire pour les travailleurs handicapés qui se sentent reconnus dans leur savoir-faire. Cette action permet aussi de favoriser la manipulation et la précision des gestes pour atteindre un résultat soigné. Le goût est aussi développé par des essais d’assaisonnement qui passent par des dégustations.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait développer cette action ailleurs ?
Cette action nécessite une bonne maîtrise gestuelle pour pouvoir sublimer les mets qui sont disposés dans l’assiette.
Pour toute question sur ce projet, vous pouvez contacter Nathalie ANTON, animatrice médico sociale professionnelle.
Depuis le 7 novembre 2016, la cuisine du Foyer le Tavernol a « repris vie ». De taille humaine, avec des locaux aux normes, elle accueille trois travailleurs handicapés de l’ESAT Véronique, accompagnés par un professionnel. Ils réalisent ensemble une cuisine familiale dans un environnement propice à faciliter l’adaptation, l’apprentissage et les relations humaines, tout en respectant évidemment les obligations liées à la sécurité alimentaire.
Michel FOURNIER, Directeur adjoint de l’ESAT Véronique, nous explique la mise en place de ce partenariat et les perspectives de ce nouveau dispositif d’intégration professionnelle.
Télécharger la fiche au format .pdf
Identification d’un besoin
Quelle est l’origine de ce projet ?
Nous constatons, de manière générale, une demande de plus en plus importante de personnes qui veulent construire leur projet professionnel dans le domaine de la restauration collective. Nous avons donc réfléchi à un dispositif qui pourrait répondre aux souhaits d’un public hétérogène : jeunes pris en charge en IMPro, adultes avec une orientation ESAT-milieu protégé… Et nous en sommes ainsi venus à créer un « atelier passerelle », permettant à la fois un accompagnement très individualisé et la possibilité d’exporter le savoir-faire des personnes en dehors de l’ESAT.
Qui était à l’initiative du projet ?
La Directrice du Foyer le Tavernol, à Manduel, recherchait un prestataire de service capable de fabriquer les repas au sein-même du Foyer. Elle a donc sollicité l’ESAT Véronique dans ce but. Comme cela correspondait également à un besoin de notre côté, l’idée d’un atelier-passerelle entre nos deux établisse-ments était une évidence !
Réalisation de l’action
Comment le projet a-t-il été développé ?
Une fois l’idée de cet atelier-passerelle validée, plusieurs rencontres entre nos deux établissements ont été planifiées pour en fixer les modalités. Puis, le dispositif a été présenté aux Travailleurs Handicapés en réunions d’atelier, et nous avons demandé s’il y aurait des volontaires parmi eux. Résultat : tout le monde était partant !
Combien de personnes accueillies sont concernées par cette action ? Actuellement, ce sont trois personnes qui y participent, mais devant l’engouement des Travailleurs nous allons instituer un roulement afin que chacune des 7 personnes de l’atelier Restauration puisse y travailler.
Bilan de l’action
Quel bilan tirez-vous de cette action, 2 mois après sa mise en oeuvre ?
Les résultats sont très positifs pour les Travailleurs Handicapés, que ce soit en termes d’accompagnement médico-social, de compétence métier, ou de la satis-faction de pouvoir exporter leur savoir-faire dans un autre établissement que l’ESAT Véronique. Ce dispositif permet ensuite de développer l’autonomie par le biais du travail. Il y a une phrase qui résume bien notre façon de voir les choses : "Le savoir-faire au service d’un savoir-être".
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait développer cette action ailleurs ? Avant de mettre en place un nouveau dispositif tel que celui-ci, il est indispensable que les personnes aient une expertise métier solide. Le fait d’avoir de bonnes bases et pratiques de travail, acquises à l’ESAT, per-met d’envisager de les exporter hors ESAT, et ce quelle que soit l’activité !
Pour toute question sur ce projet, vous pouvez contacter Nathalie ANTON, animatrice médico-socio-professionnelle.