Internet est devenu un outil incontournable pour nos recherches. Que ce soit pour trouver l’adresse d’un lieu, se renseigner sur un sujet en particulier, réserver des billets de train… nous utilisons quotidiennement notre ordinateur pour répondre aux questions que l’on se pose. Et c’est ce qu’ont fait les amis d’Amélie lorsqu’ils se sont mis en quête d’une joëlette. De fil en aiguille, ou plutôt de clic en clic, ils sont arrivés sur l’article où nous parlions de la joëlette que nous avons pu acquérir grâce à la première édition de notre randonnée solidaire : La R’HandO.
Ce petit groupe d’amis très attentionnés était à la recherche d’une joëlette pour permettre à l’une d’entre-eux de participer à une randonnée. La solidarité étant l’essence même de notre association, nous avons répondu à leur demande sans hésiter et avec grand plaisir, et ce d’autant plus lorsque nous savons à quel point ce geste peut faire des heureux. Après un weekend d’utilisation, Amélie nous a adressé un petit mot et nous raconte l’expérience qu’elle a pu vivre.
“Lors d’un week end entre amis je logeais dans un mas fort douillet de Carnoulès. Au programme : détente et balades !
Comme je me déplace en fauteuil roulant, je pensais remplacer l’excursion programmée par un moment de farniente. Mais une immense surprise m’attendait ! Une joëlette flambant neuve, était généreusement prêtée par l’Unapei 30 ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser, une joëlette n’est pas un bateau. C’ est un siège avec une grosse roue qui fonctionne avec une personne qui pousse à l’arrière et une qui tracte à l’avant ! Je conseille aussi de mettre une personne de chaque côté pour aider à l’équilibre de cet attelage. Avec ce matériel et quelques bons amis, la randonnée devient une activité réalisable. Par un samedi froid mais ensoleillé, mes amis et moi-même sommes partis du Mas Perché à Carnoulès en direction du “Carrefour des 4 chemins” pour arriver un peu avant le col de l’Escoudas.
Moi la citadine, j’ai ainsi pu profiter, pendant 3h d’un magnifique panorama. Le Ventoux était voilé mais de l’autre côté l’Aigoual était bien là ainsi que le col de l’Asclier et le mont Fageas.
Au retour, mes amis étaient un peu fatigués par les 250 mètres de dénivelé et 11 km parcourus. Pour ma part, je suis revenue en pleine forme ! J’étais, en effet, très confortablement installée dans le siège de cette joëlette et formidablement protégée des secousses par des amortisseurs redoutablement efficaces.
Un immense merci à l’Unapei 30 et à mes amis, pour avoir permis cette balade. Quand on manque de mobilité, ces moments sont rares, précieux et inoubliables !“